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Open Interview avec Cédrik Ferrero de GEOSAT

Géomètre-expert de formation, le fondateur de GEOSAT, Cédrik Ferrero (au centre sur la photo de une) a débuté sa carrière dans la cartographie et la spatialisation  des vignobles bordelais.

Aujourd’hui, il dirige avec ses deux associés une équipe de 135 personnes, dont l’expertise se concentre notamment sur l’acquisition et la modélisation de données géographiques 3D.

Créé en 2000, GEOSAT possède son propre centre de recherche R&D et développe ses compétences propres en matière d’aménagement urbain, de géo-traitement des données, de détection et de géo-référencement de réseaux.

Publié le

Par La Redaction

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En quoi consiste votre partenariat avec SNCF ?

Avec SNCF Réseau, nous récoltons, grâce à un système de scanner laser embarqué, toutes les informations liées au patrimoine ferroviaire. Autrement dit, nos mesures, d’une précision centimétrique relèvent tous les éléments composant les voies de chemin de fer : ballast, voies, ponts, caténaires, fils de contacts, etc.

 Ce qui nous permet ensuite de les modéliser en 3D. Chacune de nos missions a permis d’archiver des dizaines, voire des centaines de kilomètres de voies, un gain de temps considérable  en vue des travaux de régénération du réseau ferroviaire. Nous participons donc à l’amélioration et à la sécurisation du patrimoine ferroviaire !

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Comment a commencé ce partenariat avec SNCF ?

Nous avons commencé à travailler avec SNCF Immobilier en leur fournissant des relevés topographiques destinés à certaines opérations immobilières.

En 2009, nous avons réalisé des mesures par scanner laser pour Gares et Connexions dans le cadre du réaménagement de la Gare Saint-Jean à Bordeaux. En 2013, nous avons été sollicités par SNCF Réseau, et  nous avons travaillé sur la maintenance d’une ligne en Bretagne.

Selon vous, qu’est-ce qui a le mieux fonctionné dans cette collaboration ? Qu’est ce qui devrait être amélioré ?

L’équipe de maîtrise d’œuvre de SNCF Réseau a parfaitement compris l’intérêt d’avoir une capacité à stocker les informations de son patrimoine ferroviaire. Les applications que nous menons ensemble font partie des meilleures dans le domaine des technologies de nuages de points !

Que pensez-vous du principe « open », qui regroupe toutes les idées « open source », « open data », ou « open innovation » ?

Que du bien ! La faculté d’ouverture a permis de considérer que la donnée n’est plus l’affaire des privilégiés. Ce concept a permis de nombreuses avancées technologiques et sociales.

De quelle innovation digitale aimeriez-vous, ou auriez-vous aimé être à l’origine ?

Google Earth ou Open Street Map me semblent des bonnes initiatives ! Elles proposent une donnée sur laquelle nous allons pouvoir créer d’autres applications. 

Et enfin, si vous étiez un objet connecté, vous seriez ?

Nous sommes dans les projets de recherche visant à améliorer la déambulation d’une personne à mobilité réduite dans la ville. S’il y a un objet – ça peut être un plan connecté, ou un bracelet connecté – qui sera l’outil permettant des progrès sociaux, je voudrais bien l’être ! 

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