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Le « Hacking Office », une communauté de passionnés de technologie et d’Open Source, au service des métiers

Le Hacking Office, né grâce au dispositif d’intrapreneuriat AURA, a pour ambition de créer un esprit d’émulation autour des technologies et de l’Open Source, grâce à l’implication des nombreux experts du groupe SNCF et de ses filiales.

Publié le

Par La Redaction

Hacking Office e.SNCF

Le Hacking Office a été imaginé en décembre 2018 par Simon Clavier, en charge de l’Open Source et des communautés, puis mis en place en septembre 2019. Ce projet a bénéficié du dispositif d’Intrapreneuriat AURA et de l’aide de plusieurs coachs, dont Dominique Damide, responsable du 574 Lyon.

Comment est né le Hacking Office ?

Hackers désigne les « bidouilleurs informatiques » au sens large. Ici, il ne signifie pas « pirate informatique », mais véhicule plutôt une image d’experts intervenant dans différents domaines de l’informatique. Simon Clavier a donc choisi ce nom pour les valeurs qu’il prône : le fonctionnement en communauté, la favorisation de l’Open Source, et l’intérêt porté au domaine de l’informatique, du hard au software.   Quant au terme « Office », c’est à la fois un clin d’œil aux CEO, CIO, CTO, … mais aussi une manière de rendre officielle, dans un « Bureau », cette communauté.

« J’ai proposé cette idée de Hacking Office pour fédérer les experts du groupe SNCF et de ses filiales numériques (Kisio, e.Voyageurs , ITNovem …) et créer un réseau de spécialistes des nouvelles technologies -dont l’Open Source fait partie- au service des métiers » explique Simon Clavier. Cette idée de départ est apparue à son créateur afin de faciliter la circulation de l’information dans un écosystème technologique qui avance toujours très vite. Le Hacking Office permet donc aux différents collaborateurs du groupe SNCF d’avoir un temps d’avance dans le domaine de l’Open Source et d’être à l’affût des solutions qui émergent chaque jour.

La création d'une communauté

Depuis septembre 2019, la communauté Hacking Office est donc en phase de création. Simon Clavier a d’abord joué de son réseau pour former un petit noyau avec d’autres experts. Ses connaissances, mais aussi les groupes Yammer et la cooptation par les nouveaux arrivants permettent chaque jour d’agrandir cette communauté et de créer une intelligence collective sur les technologies en émergence et l’Open Source en particulier. « Le point commun de toutes ces personnes qui s’intéressent aux logiciels libres, c’est le goût pour le partage de connaissances » précise-t-il.

Le bénéfice pour tous les experts qui souhaitent faire partie de la communauté Hacking Office est avant tout intellectuel. « Ce groupe leur permet de satisfaire leur curiosité, de favoriser leur créativité, mais aussi de mieux faire connaître ce qu’ils font, avec des gens férus de technique et d’Open Source. C’est ainsi un moyen d’assurer une veille et une consolidation des acquis pour permettre à moyen terme de trouver de nouvelles opportunités technologiques » ajoute-t-il.

open source hacking office
Crédit : freestocks (@freestocks)

Les ateliers HOPE

Trois ateliers HOPE (Hacking Office Partage d’Expérience) ont été organisés depuis la rentrée. Ces ateliers permettent à un des experts de la communauté de venir présenter un sujet afin qu’il soit mieux connu de tous et qu’ainsi un « brainstorming » entre les experts puisse avoir lieu. Parmi les sujets, un atelier a porté sur l’Open Hardware et un autre sur la cartographie avec des logiciels Open Source, basé sur Open Street Map. « J’ai envie de faire connaître nos savoir-faire internes en Open Source et, lorsque des opportunités sont détectées, je souhaite générer des synergies à l’échelle du Groupe SNCF dont chacun puisse bénéficier » précise Simon Clavier.

Et la suite ?

Lors de la seconde phase de ce projet, qui débutera en 2020, l’ambition de Simon Clavier est de poursuivre dans l’exploration des savoir-faire et la fédération de communautés d’experts, mais également d’utiliser le réseau Hacking Office pour être à l’écoute des besoins. Il s’agit de « provoquer un bouillon de culture, en collectant à la fois les problématiques à résoudre et les solutions technologiques en émergence ». Enfin, la communauté d’experts aura également une fonction d’aide et de mentorat envers tous les collaborateurs sur les sujets technologiques en Open Source : « si vous avez une question d’ordre technologique, venez nous demander, nous pouvons être suffisamment représentatifs pour vous donner un état de l’art technologique chez SNCF » conclut Simon Clavier.

Crédit photo couverture : Alex Kotliarskyi (@frantic)

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