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OPEN INTERVIEW AVEC JULIEN MECHIN DE CREADS

Plus un groupe est grand, plus les donneurs d’ordres sont nombreux et les besoins en création graphique multiples. Face à un tel enjeu, Creads – leader français de la création graphique en ligne – apporte une solution unique et innovante : une communauté de 50 000 designers freelances au service des entreprises. Rencontre avec son co-fondateur, Julien Mechin.

Publié le

Par La Redaction

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Via sa plateforme, Creads revendique déjà “plus de 4 000clients / 500 000 créations. En activité depuis 2008, la startup parisienne a obtenu la confiance de très grands groupes, tels Carrefour, Vivendi ou Fauchon qui utilisent aujourd’hui la solution. Pour mieux répondre à “cette clientèle très exigeante”, une solution SaaS nommée Creads PARTNERS a donc été lancée l’année dernière. Un nouvel outil mieux adapté aux besoins quotidiens des entreprises et qui donne à tous leurs utilisateurs un accès direct aux 1 000 meilleurs créatifs

Grâce à une récente levée de fonds de 4M€, auprès de SNCF Digital Ventures et Hi Innov notamment, Creads entend aujourd’hui accélérer le développement de sa solution Creads PARTNERS à l’international et ainsi s’imposer comme la référence en Europe sur le secteur du Design On-Demand

Pourquoi faire appel à Creads PARTNERS aujourd’hui ?

Ce que désirent les clients de Creads PARTNERS, c’est s’épargner la peine de chercher un bon designer. Tous ces coups de fil pour dénicher la perle rare. Et ensuite, devoir gérer les délais de livraison, négocier les tarifs comme la cession des droits… Prises au coup par coup, ces démarches s’avèrent aussi fastidieuses que chronophages. Elles représentent un coût pour l’entreprise et c’est là que nous intervenons. Notre offre permet non seulement des économies d’échelle, mais aussi une approche agile et collaborative. Raison pour laquelle nos contacts au sein de SNCF se sont montrés rapidement intéressés… 

C’est aussi une manière de rendre la création graphique accessible à tous dans l’entreprise ?

Il y a la volonté, au sein des entreprises, de ne plus traiter de manière éparse les questions de création graphique. Qu’il s’agisse des filiales ou des différents métiers, chacun doit pouvoir bénéficier de la même qualité de service. Trop souvent, nous pensons que seuls le marketing ou la communication ont recours au design. C’est une erreur manifeste. Prenons le cas de la DRH dont l’un des objectifs est d’attirer sans cesse de nouveaux talents. Pour cela, elle produit des newsletters et des magazines, crée des événements ou organise des sessions de formation. Autant d’activités qui s’appuient sur de la création graphique. Notre plateforme permet de mutualiser l’ensemble de ces commandes. En digitalisant le processus, tout le monde y gagne.

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Comment a commencé ce partenariat avec SNCF ?

A l’origine, il y a notre levée de fonds réalisée auprès de Hi Inov et de SNCF Digital Ventures. Cela ne doit rien au hasard. Au-delà de la simple opération financière, SNCF a vu en nous un partenaire à fort potentiel. Obtenir la confiance d’un aussi grand groupe est un atout indéniable. Cela joue sur la motivation des équipes mais également, sur notre crédibilité auprès des clients. Autre point très positif, la qualité de notre relation avec la direction digitale & SI de SNCF. Le 9 février prochain, nous sommes ainsi invités au prochain Lunch & Pitchs.

de manière à présenter notre offre à un public assez large de potentiels utilisateurs. Un tel accueil, c’est inédit, cela va au-delà de la simple relation commerciale. Tout est fait pour que l’on travaille bien ensemble.

Qu’est-ce qui vient d’être mise en place ?

SNCF est devenu depuis quelques jours adhérant au programme PARTNERS. De notre côté, un chef de projet, dédié à SNCF, est le garant de la bonne exécution des projets et notamment, de la charte graphique. Un premier projet est ainsi en route pour le compte de la direction digitale & SI. Et nous espérons que bientôt, d’autres services feront appel à nous.

Que pensez-vous du principe « open », qui regroupe toutes les idées « open source », « open data », ou « open innovation » ?

C’est une « philosophie » qui s’impose à tous, elle tient de l’évidence. Il y a à peine cinq ans, ce n’était pas encore le cas. La numérisation de l’économie a grandement accéléré le phénomène. Longtemps prédominantes, les structures pyramidales sont de plus en plus remises en cause. Les logiques horizontales, où chacun se responsabilise, tendent à devenir la norme. Toutes les ressources n’ont plus besoin d’être en interne. Cette évolution me paraît très saine.

De quelle innovation digitale aimeriez-vous, ou auriez-vous aimé, être à l’origine ?

Question difficile, il y en a tant. Allez, je dirais Airbnb‎ ! Dans cette optique d’open économie, cette application a non seulement permis l’utilisation de ressources inexploitées mais aussi responsabilisé l’ensemble des parties prenantes. C’est une réussite toute sauf négligeable. Qu’un inconnu puisse vivre ainsi chez nous, dormir dans notre lit… Il y a encore peu de temps, cela paraissait totalement incongru et inconcevable. Un tel changement de mentalité, c’est un réel coup de maître. Via son système de notation, Airbnb‎ est parvenu à installer un réel climat de confiance. Un pari loin d’être gagné d’avance.

Et enfin, si vous étiez un objet connecté, vous seriez ?

La première idée qui me vient à l’esprit est l’iPhone. On pourrait l’appeler « la télécommande de notre vie ». Aujourd’hui, avec un mobile, nous pouvons tout faire : réserver un appartement, faire venir un chauffeur, acheter un billet de train, savoir si nos amis sont disponibles, etc. Nous avons aussi toute la connaissance à portée de doigts. C’est une révolution, une vraie.

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