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OPEN INTERVIEW – SNCF ACCROÎT LE PARTAGE DES COMPÉTENCES & DU MATÉRIEL AVEC ELAMP

Comment booster les échanges au sein d’une entreprise ? Quels sont les meilleurs moyens d’identifier et de valoriser les ressources en compétences & en matériels d’une entreprise ? La startup lilloise eLamp répond à toutes ces questions via une plateforme d’échanges collaboratifs inédite.

Publié le

Par La Redaction

elamp cover

eLamp, est une solution applique le modèle des plateformes de l’économie collaborative à la gestion des ressources en compétences & en matériels au sein d’une entreprise. Un révélateur de génie, sur lequel revient Olivier Rohou, co-fondateur de eLamp.

En quoi consiste votre partenariat avec SNCF ?

Olivier Rohou : Il s’agit de mettre en place dans un premier temps une plateforme permettant la mise en relation entre salariés et/ou activités et/ou EPIC. Le but est d’accompagner le programme d’économie circulaire piloté par la Direction du Développement Durable (qui vise notamment à limiter notre production de déchets), insuffler une culture du recyclage, et encourager le partage de compétences personnelles entre salariés hors temps de travail, Dit autrement, ce que chacun peut apporter aux autres devient accessible : création de site web, cours de tennis, matériels de bureau, etc. Le but est, ici, d’appliquer les principes de l’économie collaborative au sein d’un grand groupe. Pour cette phase de test, un millier de collaborateurs devraient être sollicités.

Et pour ce qui est des besoins métiers ?

O.R : Ils seront aussi satisfaits. Car depuis peu, notre technologie a récemment évolué : eLamp est désormais un outil capable de cartographier l’ensemble des compétences RH métier au sein d’une l’entreprise. Cette activité est un nouveau service que nous proposons et la SNCF se montre grandement intéressé, les discussions sont toujours en cours.

Pour quelles raisons ?

O.R : Le déploiement d’une telle solution favorise aussi bien la recherche de compétences professionnelles, extra-professionnelles et la recherche de ressources matérielles.

Ainsi, en cas de problématique, si l’on ne sait pas à qui s’adresser, on peut, via eLamp, identifier d’emblée la bonne personne ou la bonne entité, en prenant en compte sa disponibilité immédiate comme sa proximité géographique.

Notre modèle est donc toujours le même. Nous avons juste acquis maintenant la capacité d’absorber aussi la nomenclature RH d’une société.

Qui sera en charge d’alimenter ces plateformes d’échange de compétences ?

O.R : Sur l’extra pro, chaque collaborateur aura accès à la plateforme afin de communiquer, s’il le souhaite, ses divers savoir-faire à ses collègues. Une démarche volontaire et totalement déclarative. Pour ce qui est de la partie professionnelle, la question n’est pas encore tranchée. Une hypothèse possible est de conserver cet aspect déclaratif, tout en complétant les informations données avec celles issues des ressources humaines.

Comment a commencé ce partenariat avec SNCF ?

O.R : Grâce à un rendez-vous avec Peggy Louppe, la directrice Transformation Digitale Interne chez SNCF. Elle s’est montrée, d’emblée, intéressée par notre concept. Le fait est que les orientations stratégiques du groupe sont de plus en plus axées vers l’économie collaborative. En atteste un service comme iDVROOM.

Qu’est-ce qui a le mieux fonctionné dans cette collaboration ?

O.R : La manière même d’envisager ce partenariat, de le faire vivre. L’intérêt porté à l’innovation est réel et le travail se fait toujours en concertation. En outre, notre outil semble répondre à pas mal de cas d’usages au sein de la SNCF. Un constat plutôt encourageant. Ainsi, après le matériels et l’extra-pro, comme évoqué ci-dessus nous réfléchissons déjà à la troisième déclinaison de notre concept toujours basé sur le modèle de l’économie collaborative : l’identification & l’échange des compétences RH entre les collaborateurs de la SNCF.

L’ambition est donc celle-là : s’imposer comme une plateforme incontournable pour tout ce qui est échange de ressources. J’ai même déjà un nom en tête : iDCHANGE (rires) !

De quelle innovation digitale aimeriez-vous, ou auriez-vous aimé, être à l’origine ?

O.R : Wikipedia, une révolution dont on mesure mal l’étendue encore aujourd’hui. Et dont l’impact sur nos vies me paraît bien plus important que Facebook. Seul un média comme Internet pouvait parvenir à un tel agrégat de savoirs.

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